lundi 18 octobre 2010

Un mal de dos

Ça s'est produit au cross country des plaines. Vous savez, celui qui avait quand même bien été... jusqu'à ce que j'en ressente les séquelles le mardi suivant.

Pendant le cross, en descendant la côte que j'aime le moins des plaines, je n'ai tellement jamais voulu qu'on me dépasse que j'ai fait ce que les coachs disent de faire : je me suis laissée aller. Un peu trop. Ce que le coach ne dit pas, c'est qu'il faut que les abdos gardent le contrôle. Alors, j'ai senti un pincement dans le dos. Désagréable, mais sur l'adrénaline, c'est momentané. Après la course, j'avais mal dans le dos comme si je venais de jouer une heure au badminton avec Guillaume Les Gourdes (mon coloc). Le lendemain, c'était comme si j'étais raquée dans le dos. Le lundi soir, l'entrainement n'était pas facile, mais avec les 6km de réchauffement pour se rendre sur les plaines, le dos a pris son mal en patience même si on devait encore descendre la fameuse côte. Mardi matin, réveil a 5h30: MISÈRE ! Je conscens finalement à prendre deux advils, enfile mes bas difficilement et pars pour le jog matinal. Les advils ne font pas tellement effet, mais l'échauffement oui. Alors, j'enchaine sans problème la pliométrie (saute sur une jambe, saute sur l'autre, ishh), les exercices d'abdominaux et dorsaux, les exercices pour le haut du corps puis j'ai gardé le meilleur pour la fin soient les exercices de jambes. Ishh, quel mauvais plan !

Rapidement, j'enchainais ma super matinée avec un cours de 3h de mathématiques. T'sais, assise.

Après le cours de 3h, 1h30 de natation incluant quand même un bon set de 15x100m en zone 2, 3 et 3-4. Rapidement, j'enchainais encore une fois avec un cours de 2h de mathématiques. T'sais, assise.

J'avais un dernier cours de 3h en soirée. T'sais, assise. Misère.

Mercredi, je veux aller voir les physiothérapeutes du Rouge et Or, mais ils sont dans le jus. Bon, j'y retournerai. Sagement, (étonnament) j'ai pris la décision de dire aux coachs que ça ne va pas et que je ne devrais peut-etre pas faire l'entrainement de course prévu pour le soir même. Entre temps, j'écris à mon physio personnelle à Montréal qui me conseille d'aller consulter au plus vite et me déconseille fortement de faire le cross country à Sherbrooke.

Finalement, rendez-vous avec le physio vendredi. Conclusion en 5min: je m'étais déplacée le bassin. Il me l'a replacé, mais il y a eu beaucoup d'inflammation que je continue donc de traiter en prenant, entre autres, du repos. La bonne nouvelle c'est que ça va déjà beaucoup mieux et que je devrai être en mesure de courir le cross country provincial dans deux semaines !!

....
En étudiant des maths, j'ai fait des maths. Puis, j'ai réalisé que mathématiquement, c'était pratiquement impossible que je puisse changer en physiothérapie l'an prochain. Pour me remonter le moral et rendre ma décision encore plus facile, mes deux meilleures amies du BAC sont dépressives ces derniers temps, incertaines de leur choix de carrière. "Vivre le moment présent", le &?&**%? qui a dit ça n'a certainement pas vécu en Amérique du Nord dans les 50 dernières années.

3 commentaires:

  1. comment ça mathématiquement impossible????

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  2. Ça me prend une moyenne générale de B+ en janvier. Présentement, j'ai une moyenne d'exactement B. À cause que j'ai déjà accumulé 34 crédits, ma vingtaine de crédits en ce moment vaut seulement pour 20/54 . Bref, si tu fais le calcul, ca me prend une moyenne d'au moins 4,09 cette session, ce qui est impossible dans mon cas.

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  3. ON sait jamais...

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