vendredi 23 septembre 2011

Hommage aux balles de tennis

Je voulais juste prendre quelques minutes pour faire un hommage aux balles de tennis parce que grâce à elles (aussi à Christine), ma deuxième tentative de retour à la course à pied se passe bien. Petites et pas cher, les balles de tennis sont facilement accessibles lorsqu'on a besoin de traitements de massothérapie quotidiennement.

Tant qu'à y être, je leur rends aussi hommage pour leur qualité de dessous-de-pattes-de-chaise silencieux que je risque d'apprécier davantage dans quelques années.

Ah puis, ce n'est pas tout, je leur rends aussi hommage pour avoir participer à la création de l'un des sports les plus complets, le tennis.

mercredi 14 septembre 2011

Soulagée

Ce matin, j'ai eu droit à une première épidurale. Non, je n'ai pas soudainement découvert que j'étais enceinte comme dans l'émission Enceinte...sans le savoir à Canal Vie. Je me faisais faire une épidurale entre les vertèbres L4 et L5, soit là où est mon hernie discale. Après une fin de semaine de rechute, le rendez-vous arrivait au bon moment.

Rapidement, pour ceux qui ne le savent pas, le médecin m'injecte de la cortisone avec une seringue dont l'aiguille est de moyenne taille disons (oui, j'ai regardé parce que j'étais curieuse de savoir). Certaines épidurales se font avec une caméra, mais ce n'était pas mon cas, puisque je ne suis pas obèse et que l'emplacement de mon hernie n'en nécessite pas. J'étais couchée sur le côté en position fœtale, la gentille infirmière devant moi comme soutien (l'infirmière était géniale). Dans mon cas, c'est un résident, supervisé par le médecin, qui effectuait l'infiltration. Il a cherché le "spot" quelques minutes, mais quand il l'a trouvé, je le savais. Pendant un long 30 secondes, je sentais le médicament se propager dans ma jambe gauche. En fait, ça reproduisait ma douleur de manière plus intense, mais au lieu que ce soit pendant une fraction de seconde, comme un choc électrique, c'était une douleur continue. Il ne faut pas bouger. Alors, je me mordais les lèvres et de mes yeux fermées coulaient de toutes petites larmes comme lorsqu'on vient de recevoir un solide coup sur le nez. Enfin, cinq minutes plus tard, je quittais l'hôpital avec mon ange gardien, Martine.

Depuis, la douleur a déjà énormément diminué. Je suis soulagée.

Je sais, ce n'est pas tout de suite le temps de recommencer à courir, mais au moins l'espoir que je cherchais en fin de semaine est de retour. Je pourrai du moins recommencer à nager et à pédaler, ce dont j'ai besoin parce que j'ai comme une grosse boule d'énergie emmagasinée qui ne cherche qu'à exploser.

Merci à tous pour le soutien :D

dimanche 11 septembre 2011

Ce soir, je suis un légume

Dans la nuit de vendredi à samedi, je pense que j'ai rêvé que je jouais au rugby, de sorte que j'ai dû me faire solidement plaqué au point que je me suis réveillée en criant de douleur. En réalité, je n'ai aucune idée quel mouvement j'ai effectué, mais je suis pas mal certaine que je me suis ENCORE déplacée le bassin.

Le nerf sciatique coincé à cause d'une hernie discale, je vous le dis, ça fait mal. Le bassin solidement déplacé, je vous le dit, ça fait encore plus mal. Alors, les deux ensembles, ça donne des sueurs froides de douleur. En revenant de travailler hier soir, j'étais complètement découragée. Je me retrouve dans le GENRE de trou noir duquel tu as l'impression que tu ne sortiras jamais, t'sais que je ne pourrai jamais recommencer à courir. Enfin, j'ai réussi à me replacer un peu le bassin par moi-même, mais j'avais une autre longue journée de travail aujourd'hui, ce qui fait que ce soir, je me retrouve dans la même situation que la veille: droguée aux advils (pour faire plaisir à maman parce que ça change vraiment rien) et couchée tel un légume sur mon lit avec mon ordi.

Okay, je sais qu'il y a du monde dans le monde qui vivent des choses bien pires que moi... Est-ce que j'ai quand même le droit d'avoir le moral à plat ?!? Il est temps que je puisse retourner me défouler à la natation. Vivement la réouverture de la piscine du PEPS. Le hic, c'est que je devrai encore attendre une semaine, puisque je me fais infiltrer de la cortisone dans le dos mercredi matin.

P.S. Félicitations à toute l'équipe du Rouge et Or pour la belle saison de triathlon :)

vendredi 9 septembre 2011

Encore de la nouveauté

Je vais ajouter la page "Rat de bibliothèque" tranquillement (même si je devrais peut-être commencé par finaliser les deux autres que j'ai créé...) En tout cas, j'espère qu'il n'y a pas de limites de pages sur un blogue parce que j'ai l'impression que le mien risque de grandir beaucoup dans l'avenir... FAILED ! Je viens de lire que je ne peux pas ajouter plus de 10 pages. Zut ! Ça vient de détruire tout ce que j'avais visualisé. À suivre...

Entre-temps, ne vous étonnez pas de voir des trucs bizarres apparaître. C'est tellement du niaisage le code html. Enfin, mon objectif est de régler les trois nouvelles pages d'ici Noël.

Nouvelle image de bienvenue... Je ne suis pas dessus (j'aurais dû l'être ). Je la trouve simplement belle.

Une personnalité de type A

Une collègue de travail suit présentement un cours de psychologie relié au milieu de travail. La théorie fait la différence entre deux grandes personnalités : celle de type A et celle de type B. Elle lisait donc ses notes lorsque je suis tombée sur la description de la personnalité de type A, c'est-à-dire la mienne. J'y ai reconnu aussi beaucoup d'autres triathlètes ;)

Les gens de type A ont une forte tendance à la compétition (le Rouge et Or vise l'excellence...) et sont reconnus, dans les extrêmes, comme étant colériques, voire même hostiles. Ils ont de plus un sens de l'urgence qui ne laisse aucun répit; ils sont constamment pressés (Bah quoi ? Je ne tolère juste pas le retard...). Ce sont des individus extrêmement ambitieux (Un jour, j'aurai fait le tour du monde, j'aurai gagné mon groupe d'âge à Kona, je serai aisée, heureuse et aurai une belle petite famille... haha), perfectionnistes (C'est pourquoi je ne suis pas toujours agréable dans les travaux d'équipe... voilà, c'est pas de ma faute, c'est ma personnalité, le gars l'a écrit...) et qui semblent avoir un besoin de contrôle élevé (C'est à ça que ça sert d'être organisée...). Ces personnes sont plus vulnérables aux problèmes de santé psychologiques car elles s'impliquent davantage dans leur travail; elles sont excessivement dévouées, productives et performantes (Ce n'est pas pour rien que j'ai trois jobs). Elles ont un besoin constant de se dépasser et ont tendance à se fixer (à elles-mêmes ou aux autres) des objectifs trop élevés par rapport à leurs capacités (Nager sous les 20min au 1500m d'ici 8 mois, c'est tellement possible voyons... ). Les personnalités de type A sont incapables de s'arrêter (Sauf quand tu as une hernie discale... Quoi qu'à bien y penser, je n'ai pas totalement peser sur le frein). En dehors de leur travail, il est rare qu'elles aient des activités pour se divertir (Je regarde beaucoup de films quand même !). Elles éprouvent un sentiment de culpabilité lorsqu'elles se détendent (C'est juste trop vrai...).

Alors, qui est-ce qui se reconnaît ???