Je disais dans mon dernier post que ma saison de cross country était terminée. Eh non ! J'étais substitut pour les championnats canadiens universitaires et une fille s'est désistée, ce qui fait que j'y vais. Ce n'est pas que je ne suis pas contente. Je suis contente d'y aller, c'est ce que je visais au début de la saison. Mais, il y a eu la blessure. Il y a eu ces deux semaines de repos en plein milieu de la saison. Il y a que je ne veux pas me présenter là-bas pour me ridiculiser. Il y a que je sais que je pourrais faire mieux si j'étais en forme, mais je ne suis pas en forme. En même temps, j'adore faire des cross. C'est souffrant, c'est vrai, mais tellement satisfaisant quand tu finis. Quand tu finis bien, on s'entend. Ces dernières semaines, je ne finis pas bien. Alors, c'est insatisfaisant. Je suis une éternelle insatisfaite à l'entrainement. Je suis fâchée contre moi-même après chaque entraînement. Ne me dites pas qu'il faudrait que j'arrête parce que j'ai l'air de ne pas aimer ce que je fais. Vous ne comprenez pas. J'aime ça quand même. Parce que quand j'arrive chez moi, oui j'ai de la rage (la sentez-vous? ), mais j'ai aussi une lueur d'espoir qu'un jour ça ira mieux. Je suis tellement motivée au fond de moi que je me dis que ça ne pourra pas aller aussi mal tous les jours de ma vie. Je me dis que si je continue, ça va bien finir par débloquer. En attendant, je rage. C'est sûr que j'ai des super amis pour me dire de ne pas m'en faire, que la saison de triathlon est encore loin. Le plus drôle, c'est que ces mêmes amis (qui se reconnaissent), réagiraient de la même façon que moi s'ils étaient dans ma situation et que je leur chanterais le même discours.
Je suis allée voir un chiropraticien aujourd'hui (bonjour les grosses dépenses dans les 10 prochains jours). Ce gars-là est tout à fait génial. Ça lui a pris un long 30min comprendre mon corps, comment il fonctionne, ses forces (?) et ses faiblesses (!). Il y est arrivé. Vous auriez du voir son expression non verbale quand il a réalisé qu'il venait de découvrir la source de mon problème et ma joie. Par contre, il a calmé mon excitation: "Ce n'est pas réglé", m'a-t-il précisé, "mais au moins on sait où travailler". Citron ! Je vais devoir faire encore plus d'heures supplémentaires. Enfin, je le revois vendredi en espérant qu'il réussisse à retravailler mes "influx nerveux". Que c'est beau le corps humain !
Je rage aussi parce que j'ai encore passé beaucoup d'heures aujourd'hui à tenter de programmer le jeu Mastermind. On avance, mais siiiiiiiiii lentement. Le prof est vraiment enrageant !! Il ne comprend pas à quel point c'est difficile pour nous. Il pensait qu'on avait une semaine de relâche aussi. Bravo !
Oufff ça fait du bien de faire sortir la rage. Ça m'empêchera de la sortir sur vous :P
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