Dans notre cahier de stage, il y a un beau calendrier sur lequel il est écrit: 25 octobre au 29 octobre- semaine de stage intensive. Haha, intensive ! Ils veulent juste dire qu'on va devoir aller à l'école secondaire 5 jours de suite. "Intensive", c'est un peu fort. Euhhhh, finalement, je retire mes vieilles paroles, le choix de mot est PARFAIT.
Tous les jours de la semaine passée, j'ai donné au moins un cours complet de 70min. Pour ces cours, je devais me préparer en faisant les exercices de mathématiques que j'allais donner en devoir et en créant des PowerPoints que je retravaillais sans cesse jusqu'à ce que la cloche sonne. J'ai fait des bons coups comme des mauvais coups. Mon enseignant associé a pris au moins 3 feuilles recto verso de notes à chaque fois que je donnais un cours.
Mes bons coups: connaître tous les noms des élèves dès le premier cours, les PowerPoints, prendre sur le fait un élève qui triche à son examen, réussir à obtenir l'attention des élèves et leur silence, l'activité des chaînes d'opérations malgré la gestion difficile de l'activité, le costume d'Halloween (merci EUGÉ !), attentive aux réactions des élèves,...
Mes mauvais coups: Parler trop vite (surtout au début), erreurs de calcul dans un devoir, lapsus "string" au lieu de "signe", difficile de comprendre ce que l'élève ne comprend pas, écrire au tableau "exercises" au lieu de "exercices", poser trop souvent des questions ouvertes comme "est-ce que ça va pour ça ?",...
Ce fut donc une semaine faitguante non seulement à cause de la quantité de préparation, mais aussi parce que les élèves puisent notre énergie. Une chance que mon réservoir est profond et bien rempli. Enfin, le moment fort de ma semaine : dernière période vendredi après-midi, mon enseignant associé lancait des sacs préparés de bonbons à ses élèves et il y en avait un pour MOI.
...
À cause du foutu stage, je n'ai pas été en mesure de m'entrainer autant que je l'aurais voulu: deux entrainements de natation et deux entrainements de course à pied. Je n'ai pas dormi assez non plus. Je revenais en plus d'une blessure après deux semaines de repos. Conclusion attendue, mais quand même fâchante: 8e au cross country provincial avec un début de course génial et une fin de course de MERDE. Quelques larmes d'épuisement plus tard, je me retrouve enfin à la maison familiale avec deux poids de moins sur les épaules : saison de cross country et stage terminés. Maintenant, je regarde devant et je vois une pile de retard à rattraper à l'école et un nouvel horaire pour l'hiver 2011 parfaite pour construire une saison de triathlon hors de l'ordinaire.
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