CIS de cross country 2010

Sherbrooke, Québec, Canada.
Un 13 novembre ensoleillé, 12C.
Des coureurs d'une quinzaine d'universités canadiennes s'affrontent sur un parcours bouetteux et difficile.
Parmi ces coureurs, 14 athlètes du Rouge et Or: 7 gars et 7 filles incluant moi.
Sur la ligne de départ des filles, 130 athlètes au total.
Au son du fusil, c'est le début de la fin de saison. Une saison qui aura été bien difficile pour ma part avec ses hauts (cross des plaines) et ses bas (blessure et cross provincial). Or, pour cette dernière course, j'ai la chance de mettre tout ça derrière moi et de prouver que je méritais de représenter mon club en fin de semaine. Mes objectifs personnels étaient donc de terminer dans les cinq premières et de finir la course fort. Mission accomplie dans les deux cas !

Mon plan de match était donc de ne pas partir en bombe, mais plutôt conservatrice et de faire un bon build-up tout au long de la course. C'est bien plus motivant de dépasser des concurantes que de se faire dépasser. J'ai usé de patience. Au départ, je me suis retrouvée fin dernière. Or, tranquillement, j'ai remonté et creusé ma place. J'ai quand même terminé 102e soit bien loin des premières, mais pour une première expérience, je visais davantage à me concentrer sur ma course que sur celle des autres. C'est certain que c'est décevant, mais je suis en même temps réaliste. Le calibre est solide ! Elles sont fortes ! J'ai du chemin à faire ! Puis, je suis confiante que dans la prochaine année, avec l'aide de mes super coachs Francis et Félix, je serai en mesure d'avancer sur ce chemin.

Après notre course, c'était le tout attendu 10km des gars. WOWOWOWOOWOWOWOWOW ! Que c'était beau ! Euhhh non, les gars moustachus à la Préfontaine n'étaient pas cute du tout, mais, wow, qu'ils courent bien !! Ils volaient sur le parcours coteux. Chaque pas était puissant, surtout en montée où je les ai majoritairement regardés. Je suis certaine que ça m'aurait pris 3 pas faire ce qu'eux font en un pas. Juste l'écrire, j'en ai encore des frissons tellement c'était enivrant de les voir courir. Enfin, nos gars ont, tout comme nous, reçu une bonne leçon de la part des universités de l'ouest.

Après la course, c'est le fameux party des CIS. D'abord, un banquet (habit de ville et thématique par équipe oblige), ensuite un "flip de cup" dans le corridor du deuxième étage (le nôtre évidement), puis nous sortons danser au bar (DJ MAUVAIS, by the way), enfin le NO PANTS ZONE, toujours au deuxième étage. J'avoue, je suis trop sage, je ne suis pas restée longtemps au bar et je n'ai pas participé au NO PANTS ZONE. Le dos avait déjà assez souffert comme ça. Je ne peux pas en dire plus parce ce qui se passe au CIS reste au CIS. Paroles du coach. J'écoute le coach.