Ce matin, je devais aller nager à 6h. Je n'ai jamais entendu mon alarme. Je devais suivre cet entrainement de natation d'une séance de musculation. De 10h à 14h, je travaille au Sports Experts. À 14h45, j'ai un entrainement de spinning auquel suivra un 65minutes de course à pied.
Quand j'ai ouvert les yeux à 7h17, j'étais d'abord fâchée de ne pas m'être levée plus tôt. "La nuit porte conseil", alors j'ai refermé les yeux. À 7h47, quand je les ouverts pour la deuxième fois, je me suis dit que je pourrais aller courir tout de suite, mais en regardant la neige tombée au travers de mes belles grandes fenêtres, je me suis dit que c'était un mauvais plan pour me détruire les genoux. Alors, j'ai refermé les yeux. À 8h05, je les ouverts pour la troisième fois et je me suis mise à penser à hier, à ce test Léger-Boucher qui m'a détruit moralement plus que physiquement, à mon odomètre que je me suis fait volé au centre-ville, à mon foutu travail de programmation que je n'arrive pas à terminer; bref, à plein de petites choses qui font que ce matin, je considérais même l'option de ne pas faire le spinning ni de courir cet après-midi pour étudier. Quand je commence à mettre l'école en priorité, c'est qu'il y a un problème.
J'avais besoin d'un wake up call. À cette heure là, un samedi matin, qui est-ce qui peut me le donner ? Mes amis triathlètes sont à l'entrainement. Mes amis non-triathlètes dorment ou étudient et ne comprennent surtout pas mon état d'âme. Mes parents me soutiennent dans mon sport, mais on s'entend qu'ils pensent vraiment que je devrais mettre plus de temps dans mes études. Certainement pas Dieu non plus parce qu'il n'est pas tellement convaincant. Non, mais qui donc ? C'est Clara qui me l'a donné. Je vous en ai déjà parlé. Le texte de Clara Hugues de l'hiver dernier : http://www.cyberpresse.ca/sports/vancouver-2010/201002/12/01-948883-lhistoire-de-nicole.php
Ce matin-là, je me suis promis que j'allais me battre. J'ai pris l'engagement d'exceller et de courir au meilleur de mes capacités, peu importe comment je me sentais, peu importe si c'était difficile, peu importe si je me retrouvais loin derrière.
Ce jour-là, j'ai senti que j'avais été à la hauteur de l'idéal olympique. J'ai aussi appris la vraie signification de l'excellence: être aussi bon que tu le peux et ne jamais, jamais abandonner.
J'ai un sac d'entrainement et deux lunchs à préparer... Bonne journée !!
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