J'étais en 6e année quand ma tante m'a offert pour Noël le premier roman du célèbre Harry Potter. À ce moment-là, je ne lisais plus parce que "c'était pas cool de lire". En voyant en plus la grosseur du roman, je croyais que c'était impossible que je m'y remette. Finalement, vers la fin de l'année scolaire, pour je ne sais quelles raisons, j'ai décidé de l'entamer. Depuis, je n'ai plus arrêté de lire. Les HP, je les ai tous lus à plusieurs reprises en anglais, en français et même le premier en espagnol. Bref, j'ai grandi avec HP. Après la lecture du dernier tome, j'étais évidemment déçue que la saga se termine, mais il restait les films pour me faire revivre la magie des livres. Aujourd'hui, c'est donc avec un peu de nostalgie que je vous parle du dernier box office.Je ne suis pas de ceux qui comparent les livres aux films. Je les regarde en tant que cinéphile. D'ailleurs, pour cette raison, je ne suis pas une fan de la saga cinématographique. Or, cette dernière présentation m'a agréablement surpris. http://www.blogger.com/img/blank.gifBeaucoup d'actions et quelques petites touches romanesques qui font que les 2h10 passent en un éclair. Les acteurs ont encore une fois évolué, ce qui apporte plus de profondeur et de crédibilité. Par contre, pour ceux qui n'ont pas lu les livres, vous risquez d'échapper certains éléments du récit. Just too bad for you ;) Déniaisez-vous et allez lire les livres. En tout cas, c'est définitivement un must see cet été.
En passant, je vous invite à aller voir cet article paru dans le The Globe and Mail qui rapporte l'argent généré par la série au fil des années.
C'est rendu notre activité, à Eugé et à moi, d'aller au cinéma Le Clap, le cinéma international à côté de l'université. On a d'abord vu Potiche et je vous avais dit que ça ne valait pas la peine d'aller le voir. Un film français moyen. Ensuite, on a pris la chance d'aller revoir un film français (et espagnol), Les femmes du 6e étage. Un film qui commence peut-être un peu trop lentement, mais une fois bien amorcé, un petit bijou de comédie légère. Tout est dans les femmes de ménage, personnes colorés, débordantes d'énergie et de vie. Le fil conducteur demeure l'histoire d'amour entre une de ces femmes espagnoles et le riche français, mais la richesse du film provient sans aucun doute des actrices.
On allait voir L'arbre de la vie. Personnellement, j'y allais un peu de reculons, car j'avais remarqué que les critiques étaient assez pessimistes à son égard. Enfin, c'est toujours mieux de le voir soi-même. Finalement, pour la première fois de ma vie, j'ai osé sortir du cinéma après 40min de visualisation. Jusque là, le film se résumait à une famille qui a de la misère à vivre le deuil d'un enfant, ce qui s'extériorisait en chants religieux et en images. Après 15min de feu, d'eau, de constellation, de nuages, d'herbes et j'en passe (toujours avec une trame sonore catholique), je n'ai pas pu résisté au fou rire du désespoir. Avant de pisser dans mes culottes, j'ai suggéré à Eugé qu'on sorte et qu'on aille voir Le sens de l'humour.
On laissait donc le drame pour la comédie, le film américain pour le film québécois, Brad Pitt pour Louis-Josée Houde. Aucun regret. C'est loin d'être une comédie à s'en rouler par terre, mais ça divertie le temps d'un dimanche soir tranquille. L'idée est bonne : utiliser l'humour pour se sortir d'une situation assez embarrassante. Enfin, je vous le conseille, mais ne payez pas le gros prix pour aller le voir. Allez au Clap ou attendez qu'il sorte en DVD.
Je m'en vais voir Tous les soleils. Un autre film français. Ce n'est pas de ma faute si Le Clap a une préférence pour la France. Critique à venir dès ce soir.D'abord, en ce lundi après-midi, j'ai été surprise de constater que la salle de cinéma au Clap était PLEINE. Vraiment pleine !! J'étais toute seule, il me semble que c'est facile se trouver un banc quand on est toute seule... non ! Je me suis retrouvée dans la première rangée à côté d'une madame qui lisait un livre intriguant (L'enfant allemand). Anyway, pour ce qui est du film... Une autre comédie légère du même style que Les femmes du 6e étage. Or, cette fois, c'était français et italien plutôt qu'espagnol. C'est l'histoire d'un père veuf qui vit avec son frère, un révolutionnaire qui ne sort jamais de chez lui, et avec sa fille de 15 ans qu'il a élevé tout seul. La relation père-fille est assez importante tout au long du film, mais c'est surtout la bataille de cet homme pour se sortir du deuil de sa femme. Ça ne parait pas rigolo comme ça, mais le frère révolutionnaire, il est quelque chose. Enfin, allez le voir si vous êtes mordus de cinéma comme moi et que vous vous retrouvez seuls un après-midi pluvieux. Sinon, je vous rappelle d'aller voir le dernier HP, si ce n'est pas déjà fait :P
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire