Le médecin a dit de me concentrer sur la natation. Moi, j'écoute toujours les médecins... Aujourd'hui, deux entrainements de 3700m et 3900m de natation, quelques minutes de vélo boulot incluant l'humiliation de l'été sur Boul.René Lévesque (note à moi-même, ne plus rouler sans mes souliers à clip sur mon vélo de route), une séance de stabilisation au gym et un rendez-vous chez le physio. Quoi ?! Bahh, je travaillais juste 5h aujourd'hui. Il faut bien en profiter !
Bref, ce soir, à 21h09, après avoir fait la vaisselle de la semaine, changer mes pneus sur mon vélo de touriste, fait le ménage de la chambre, fait le lavage et préparer mon lunch pour demain, je regarde mon agenda et je me rappelle que j'ai un examen de climatologie la fin de semaine prochaine. Ummmm... Maintenant, toujours dans mon agenda, je regarde mon horaire de travail et d'entrainement et je me demande bien quand est-ce que je pourrai étudier (parce que, oui, le triathlon, c'est-à-dire la natation, vient avant l'école). Toujours dans la même minute, je me dis que je pourrais bien commencer maintenant, à 21h09, le vendredi soir du 8 juillet 2011. Or, je dois me lever à 5h30 demain matin pour me rendre en vélo au lac Beauport avec POM et y nager. Je me dis aussi (là il devait être 21h10) que c'est vendredi soir et que je devrais même être à l'Impérial présentement parce que c'est An Horse suivi de Cut Copy qui y jouent. Enfin, je me suis dit que je méritais de perdre mon temps à écrire sur mon blog. Conclusion ? Je vais encore être à la dernière minute, manquer de temps et me taper une nuit d'études vendredi soir prochain.
Pour les curieux, je vais vous raconter ce qui s'est passé ce matin sur le Boul.René Lévesque. Un autobus s'est arrêté à droite pour embarquer des gens, alors j'ai décidé de le dépasser à sa gauche. Au moment où j'étais dans son angle mort, l'autobus est reparti. En arrière de moi, j'avais un gros camion de vidange, ce qui fait que... j'étais... comme... un peu prise. Je décide de me lever debout, de GUNNER pour dépasser l'autobus et reprendre ma place sur l'accotement à droite. J'avais oublié que j'étais en soulier et non en soulier de vélo. J'ai glissé. Pour ceux qui ont vu le vidéo de Fabien l'an dernier au sprint du tour de Québec sur la rue St-Jean, c'est exactement ce qui m'est arrivé. Je suis tombée sur ma fourche, fait quelques zigs zags en plein milieu de la rue, perdu mon odomètre et finalement repris le contrôle de mon vélo. Heureusement, l'autobus avait arrêté. Il m'a même laissé le temps de revenir chercher à la course mon odomètre tombé tout juste devant la grosse roue (oups, j'ai couru, juste un peu). Enfin, le chauffeur m'a gentiment demandé si tout était correct. "Numéro un", lui ai-je dit. Juste un bon bleu sur la fesse :)
Pour ceux qui n'avaient pas vu le vidéo de Fabien, le voici :
Je n'allais tout de même pas aussi vite que lui :P
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