J'ai appris ma leçon: la première priorité, c'est l'entraînement. Alors, j'ai décidé de maximiser ma semaine de récupération en pratiquant mes enchaînements.
D'abord, je me lève moi-même un chapeau pour avoir réalisé la transition lit-vélo la plus rapide aujourd'hui. Réveil en sursaut, non prévu, à 8h30, les cheveux plus sales que jamais, je m'habille, je lance tout ce que je trouve qui peut avoir un lien avec mon stage dans mon sac, j'ajoute 3 bars Val Nature (pu capaaaaaaaaaaaaaaaable), je prends la peine de me brosser les dents, je pompe les pneus de mon nouveau cyclo, j'enfile mon manteau et je suis partie. Heure au moment de fermer la porte de l'appartement: 8h38. Désolée Eugé, j'ai été plus rapide. Dehors, le ciel est bleu, il ne fait pas trop froid, je monte la côte Myrand les deux doigts dans le nez (merci Gate Pass et Mont Lemmon) et je file à 36km/h en direction de l'école secondaire. J'avoue, j'avais le vent dans le dos. Quand même, tout une première rencontre avec mon cyclo !
Génial, j'arrive en même temps que mon prof associé. Même si la courte ride en vélo dans les rues printanières de Ste-Foy m'a mise le sourire jusqu'aux oreilles, mon prof n'est pas dupe. Il remarque mes grosses poches en-dessus des yeux et mon front plissé digne d'un mal de tête. Il décide donc de donner le premier cours. Je donnerai le cours à la deuxième période. Oufff
Tout le travail que j'aurai mis la nuit passée à préparer ce foutu cours aura tout de même porté fruits. Ça super bien été ! Je connaissais la matière, mon tableau n'avait pas l'air d'un Picasso et j'ai réussi à avoir un minimum de silence la majorité du temps. Après le cours, j'ENCHAÎNAIS avec la période de récupération sur l'heure du diner. Chouette, les élèves me posent plein de questions et je réussis à y répondre sans dire trop de " t'sais, genre, comme, style, bennn, euhhhh, c'est ça". J'ai l'impression que la cure en Arizona, où j'ai pu parler un tout petit peu anglais, aura fait du bien à mon français. Une raison de plus pour y retourner plus souvent :)
Après l'école, retour sur le vélo pour les dix minutes qui me séparent de l'appartement. Transition en course à pied en direction du pavillon DKN où je dois imprimer mon travail de français et le remettre avant 17h (en fait, je devais le remettre avant 8h ce matin...). Toujours à la course, je rejoins Joël au PEPS pour notre 45min de course easyyyyyyy.
55min plus tard, j'ENCHAÎNE avec un souper de fond de congélateur, la douche tant attendue et la visite en pyjama à l'épicerie.
Jusqu'à maintenant, mes enchaînements ont été assez efficaces. Le dernier, celui que je m'apprête à faire, est de loin le plus lent. Or, je ne m'en préoccupe pas tellement, l'école n'est que la quatrième priorité du triathlète UL.
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